Pourquoi j’ai mangé mon père – Roy Lewis

Nous aimons toujours autant les séances de lecture du soir où je lis un roman aux loupiots. Après une série de Jules Verne, un recueil d’aventures de Sherlock Holmes, nous avons repris Pourquoi j’ai mangé mon père auquel ils n’avaient pas accroché l’année dernière. J’ai retenté le coup parce que le programme d’Histoire de 6ème commence par la Préhistoire et que j’ai à cœur de rendre leurs leçons d’Histoire vivantes. Après la visite de Lascaux IV et du Musée National de la Préhistoire aux Eyzies, j’ai donc entamé la lecture de ce roman.

Nous suivons Ernest qui nous raconte le quotidien de sa famille Préhistorique. Leur plus gros problème est sans doute l’insécurité de la nuit où ils se font attaquer par des bêtes sauvages qui leur chipe quelques enfants et les membres les plus faibles. Pourtant certains sont bons chasseurs mais cette obscurité les place inéluctablement en position de proies.

Le père d’Ernest, Édouard, passe son temps à réfléchir et tenter de nouvelles choses pour améliorer leurs conditions et tirer l’Humanité vers le haut (rien que ça !) Ce qui agace beaucoup son frère Vania qui vit encore dans les arbres et ne comprends pas l’obsession d’Édouard de changer le cours des choses. Son leitmotiv est « back to the trees ! »

Ernest a des sœurs mais nous avons surtout des informations sur ses quatre frères : Oswald (excellent chasseur), Alexandre (l’artiste de la famille), Tobbie (expert en taille de silex) et William (proche des animaux).

Le roman évoque également les migrations via l’oncle Ian qui revient de voyage ainsi que le mélange des tribus mais je ne veux pas trop en dévoiler…

Pourquoi j’ai mangé mon père a beaucoup plu aux loupiots et cette immersion dans le Paléolithique est vraiment plaisante.

En quatrième de couverture figure une citation de Théodore Monod disant ceci : « C’est le livre le plus drôle de toutes ces années, mais ce n’en est pas moins l’ouvrage le plus documenté sur l’homme à ses origines. »

Coïncidence qui nous a fait sourire, la préface et la traduction depuis l’anglais sont de Vercors, que nous retrouverons dans peu de temps pour la lecture de ses Contes des cataplasmes, ouvrage au programme de français.

Nous allons maintenant découvrir « Pourquoi j’ai construit une maison carrée » de Jean Guilaine pour entrer dans le Néolithique…