Refus IEF et RAPO
Des bâtons dans les roues de l'IEF,  Tout le reste

5ème anniversaire du blog

Pas de fête cette année, pas de gâteau non plus.

Aujourd’hui c’est aussi le jour où la commission examine notre RAPO. Le deuxième.

Quelle ironie !

Je ne vous ai pas dit…

Parce que c’est désespérant.

Parce que c’est épuisant.

Parce que ces mois d’attente sont angoissants.

Nous sommes en IEF depuis 6 ans.

6 ans de contrôles positifs, dès le 1er rendez-vous.

6 ans d’appréciations élogieuses des inspecteurs.

Malgré ça, il nous faut nous battre pour obtenir ces autorisations.

Quelle injustice !

Surtout pour les loupiots qui sont sérieux et volontaires dans leur travail.

Qui savent pourquoi ils apprennent.

Qui ont de super résultats.

Et à qui, malgré tout, on dit NON.

Vous ne le savez pas mais leur Papa a toujours été hyper présent dans leurs vies.

Vous ne savez pas non plus que le travail l’a mené loin de nous.

Option envisageable avec l’IEF. Totalement inenvisageable sans.

D’où notre demande initiale en motif 3 début mars.

Puis leur refus.

Puis le RAPO, un document que le commun des mortels ne sait a priori pas rédiger et dont je fais apparemment partie . Pour les heureux non-initiés, renseignez-vous, c’est du bonbon.

Encore un mois d’attente…

J’ai appelé la DSDEN pour connaître la date de la commission…

!!! 31 mai !!!

Pour ceux qui ne le savent pas, c’est la date limite pour envoyer une demande d’IEF.

Me voilà donc à rédiger 3 projets éducatifs pour un motif 4, au cas où le RAPO motif 3 soit refusé.

Car là où le motif 3 est familial, le motif 4 est individuel.

Encore des heures de rédaction, à détailler les manuels utilisés, à présenter ma programmation et l’emploi du temps qui en découle.

Encore des dizaines et des dizaines de pages rédigées, imprimées, envoyées en RAR.

Encore près de 2 mois d’attente…

… pour recevoir 3 nouveaux refus !

En tout, 5 mois d’anxiété, avec pas de haut mais beaucoup de bas.

Gérer l’abattement.

Gérer la déception & l’incompréhension des loupiots.

5 mois à avoir cette angoisse en fond de tâche, constamment.

Cette épreuve m’épuise moralement et physiquement.

Pourtant j’ai continué.

Écris des recours gracieux et hiérarchiques.

Contacté le délégué local de la Défenseure des Droits, qui est un homme charmant et réactif.

Contacté les médiateurs de l’académie.

Alerté mon député, Florent Boudié, rapporteur général du projet de la loi qui nous concerne ici.

Nous sommes soutenus par bien des gens. Les amis évidemment, les relations professionnelles qui connaissent les loupiots, Iseult de l’association AID’IEF Nouvelle Aquitaine qui a guidé mes pas pour les différents recours. Vaillamment, patiemment, au détriment de son temps libre et de sa vie de famille.
Pour avoir fait partie d’une association de défense des droits, je sais exactement ce que cela signifie et je la remercie à nouveau ici.

Sans ces autorisations, l’Éducation Nationale brise une famille pour laquelle tout allait bien.

Elle empêche les loupiots de voir leur père aussi souvent qu’ils le voudraient.

Nous sommes dévastés.

Nous continuerons à nous battre pour faire valoir nos droits, même si nous sommes ébahis de devoir le faire.

Ce 5ème anniversaire a un goût amer.

Un commentaire

  • Anonyme

    Je découvre votre post ce jour et je suis vraiment désolée pour vous et votre famille de tout ce que le système vous fait endurer. Avez-vous eu un retour depuis le 26 août ? C’est tellement injuste de retirer ainsi le droit à s’instruire dans des conditions les plus adaptées à chacun… de tout coeur avec vous !

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